mardi 19 février 2008

C’est l’autre,…, pas moi !

Les marocains sont souvent en conflit quand il s’agit de juger le Maroc d’aujourd’hui et de demain. Pour les uns, rien ne bouge et la situation s’empire avec l’augmentation du crime, de la cherté de la vie et l’incertitude de garder et ou d’améliorer leur petit confort. Pour d’autres, les signes de développement sont là, le Maroc bouge mais doucement. Et tout le monde pointe du doigt le gouvernement qui n’utilise pas souvent sa baguette magique pour changer le monde. Une baguette magique qui doit à la fois offrir un emploi à tous les chômeurs, supprimer la corruption, combattre le logement insalubre, hausser le niveau de vie des marocains, baisser le prix du baril, offrir une scolarité à tous, supprimer la prostitution, diminuer la pollution,… et aussi assurer une année pluvieuse. Et contre tous ça, le marocain lui, préfère ne pas assez travailler, toucher des primes sans pour autant les mérités, ne pas respecter le code de la route, corrompre pour ne pas payer une contravention, tricher pour avoir son diplôme, casser les vitres des trains et des bus pour s’amuser, ne pas s’instruire car la vérité est ailleurs, consommer les prostitués parce que leurs femmes ne leurs plaies plus, acheter des bidonvilles car c’est un investissement sure, jeter les ordures dans la rue car c’est déjà sale et finalement pointer du doigt le gouvernement car il n’a pas su faire et que rien ne change dans notre pays. Et bien messieurs, y en a marre d’entendre vos reproches à chaque coin de rue, alors que vous êtes les premiers à enfreindre la loi et les valeurs de la société pour votre petit confort. Quant à notre chère presse nationale, en parcourant les lignes de certains titres, on croit que tout est noir, que tout le monde est voleur, corrompu,…et dire que le fait qu’elle existe, ce qui n’était pas le cas il y juste 10 ans, est déjà signe d’une démocratie en soit. N’exagérant pas, le Maroc change, et c’est à nous d’assurer ce changement en commençant par nous même et ensuite nous pouvons en vouloir aux autres. MA

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